Le rôle du médecin traitant

Le rôle du médecin traitant

A retenir

 

Le médecin traitant est un maillon clé dans la prise en charge d’un patient atteint d’un cancer. Il doit être informé et, si nécessaire, formé par l’équipe hospitalière pour assurer au mieux son rôle mais également pouvoir transmettre toutes les informations utiles à cette même équipe et notamment les évènements médicaux survenus entre deux consultations hospitalières car c’est lui qui coordonne les soins ambulatoires, les traitements symptomatiques et la prise en charge des effets secondaires des traitements anticancéreux, en liaison avec l’équipe spécialisée. Il est donc indispensable qu’une relation de confiance s’établisse entre le médecin hospitalier, le médecin traitant et le patient pour optimiser sa prise en charge.

 

 

Le rôle du médecin traitant en ville, en général un médecin généraliste, est primordial pour assurer une prise en charge optimale du patient à tous les stades de la maladie. Il est donc important qu’il soit tenu informé non seulement par l’équipe soignante hospitalière de l’évolution de la maladie sous traitement mais aussi par son patient sur son ressenti personnel. Le généraliste peut en particulier transmettre à son patient ou faire remonter à l’équipe soignante des informations importantes. De plus, c’est lui qui est confronté aux autres pathologies connues du patient et doit les traiter. Il doit donc pouvoir agir en bonne coordination avec le médecin hospitalier pour assurer le meilleur suivi médical possible. 

Le généraliste participe de manière active au suivi durant le traitement, en particulier lors de la phase d’entretien en ambulatoire. Il coordonne les soins ambulatoires et les traitements symptomatiques, en liaison avec l’équipe spécialisée. Il peut en particulier traiter les principaux effets indésirables aigus de la chimiothérapie. Ensuite, dans les cinq années suivant une rémission complète, le généraliste peut réaliser le suivi, en alternance avec l’équipe réfèrente du traitement. Ce suivi comprend un examen clinique régulier jusqu’à cinq ans après la rémission complète de la maladie. Un hémogramme est réalisé tous les un à trois mois pendant deux ans, puis tous les trois à six mois pendant les trois années suivantes. Si aucune rechute n’est survenue pendant cinq ans, le patient est considéré comme guéri. Il est important de l’encourager à reprendre une vie sociale et professionnelle normale et de l’accompagner dans ce sens, dès que son état général et psychique le permet. Un suivi à long terme reste nécessaire, notamment pour dépister des complications tardives dues aux traitements.

 

 
 
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